Les différentes thérapies

La thérapie brève est née aux états unis des travaux de l’école systémique de palo alto.

La thérapie brève est une approche psychothérapique pragmatique,stratégique, limitée dans le temps et orientée vers les solutions . Elle est centrée sur les problèmes vécus dans le présent et vise à obtenir des changements aussi rapidement que possible.
Les problèmes humains sont abordés d’un point de vue systémique (interactions avec l’entourage) et constructiviste (la réalité perçue et ressentie par le patient).

En thérapie brève, l’accent est mis sur le comment décrire le problème, comment le résoudre et comment aller mieux plutôt que sur le pourquoi le problème existe.

Le patient et le thérapeute établissent un travail collaboratif et actif. Ils identifient et définissent le problème et les tentatives de solutions déjà essayées, puis définissent un objectif réaliste et précis et recherchent des interventions thérapeutiques permettant de résoudre le problème. Des tâches simples et non dangereuses sont mises en place permettant le changement.

La thérapie brève vise à résoudre des problèmes parfois complexes en favorisant le changement et en mobilisant les ressources du patient.
Comme toute thérapie, elle nécessite d’être indiquée au cas par cas et peut s’intégrer avec d’autres soins.

La thérapie familiale systémique est une technique spécifique de psychothérapie, qui a pour but de favoriser les échanges entre les membres d’une famille.

Les bases des thérapies familiales sont issues de la « théorie générale des systèmes ». D’où leur nom de thérapie familiale systémique. Selon cette théorie, la famille est considérée comme un «système», dont les processus d’interaction et de communication peuvent dysfonctionner.

La pratique systémique regarde le “contexte”, couple, famille, ou autre, comme primordial pour le développement psychologique et le bien-être émotionnel de la personne, mais aussi pour l’apparition de symptômes, de problèmes voire de pathologies.

Ce contexte est identifiable par le repérage des rôles de chacun, des triangles relationnels, des règles, des rituels, des loyautés, des mythes et des secrets qui se transmettent à travers l’histoire des familles d’origine. Il doit être interprété en fonction de la période du cycle de vie (naissance, formation du couple, divorce, départ des enfants, décès…) au moment de laquelle la famille consulte. Ce moment est souvent l’occasion d’une crise adaptative où des symptômes peuvent apparaître dans certains systèmes plus rigides. Dans ce cas, la fonction du symptôme est paradoxalement de permettre au système de ne pas changer (homéostasie). Par exemple, l’échec scolaire d’un l’enfant ou tout comportement hors-norme peut monopoliser à ce point l’énergie parentale que les parents en oublient leur mésentente. Ce comportement est alors la solution au problème, et non le problème lui-même, qui est la mésentente !

L’important n’est pas qui fait quoi à qui, mais que font-ils ensemble ? (Gregory BATESON)

Une séance de thérapie familiale dure entre 60 et 90 minutes; l’intervalle entre les séances varie de une à plusieurs semaines.

Le thérapeute familial utilisera différents outils et techniques de communication, tels que le génogramme, le questionnement circulaire, la résonance…qui lui permettront de formuler des hypothèses quant aux différentes fonctions du symptôme. Elles lui permettent de faire un choix de stratégies d’intervention visant à modifier le contexte (c’est-à-dire raconter l’histoire sous un autre angle), afin de permettre aux membres de la famille :

• d’évoluer ensemble vers un fonctionnement plus souple,
• de dépasser une situation de crise,
• d’autoriser l’évolution individuelle et l’autonomie de chacun de ses membres,
• de trouver de nouveaux équilibres.

Les personnes présentant des difficultés psychiques doivent pouvoir bénéficier d’approches thérapeutiques différentes. Ainsi les traitements psychothérapeutiques nécessitent d’être adaptés à la psychologie et aux capacités de chaque patient. La psychothérapie psychodynamique s’adresse avant tout aux personnes présentant de bonnes capacités relationnelles et d’introspection. Ces personnes n’en demeurent pas moins en difficultés et en souffrance dans certains aspects de leurs fonctionnements. Par exemple, elles se sentent souvent incapables de travailler à un niveau en lien avec celui de leurs études ou de leurs capacités, ou elles se sentent obligées de se dévouer entièrement au travail au détriment de leur vie relationnelle. Ces personnes sont souvent en difficultés pour s’accomplir dans leurs vies et souffrent souvent d’anxiété, ou de dépression tout autant que d’insatisfaction et de tristesse.

Cette forme de psychothérapie se réfère aux théories de la psychanalyse mais se différencie de la « cure type psychanalytique » par le nombre de séances hebdomadaires et sur la position dite en « face à face ». Des éléments non analytiques peuvent y prendre place, tels que la suggestion, le recadrage ou l’humour. L’entretien sera parfois semi-directif (alors que la cure psychanalytique est un entretien non-directif), c’est-à-dire que le praticien interviendra régulièrement pour mettre en lumière des éléments perçus comme essentiels dans la problématique de chaque patient.

Comme toute démarche de soins, elle commence par une évaluation permettant de savoir si cette approche psychothérapeutique est adaptée à la demande et aux capacités de chaque personne.

Vous souffrez de TOC, de phobies ou encore d’anxiété généralisée…..Les Thérapies Cognitives et Comportementales sont faites pour vous.

Les TCC sont assez connues du grand public ainsi que des professionnels de santé. On les préconise dans le traitement de troubles variés tels que les troubles anxieux, la dépression ou encore les addictions. Le thérapeute définit avec le patient les objectifs à atteindre. La possibilité de changement sera conditionnée par une démarche collaborative et psychoéducative.

La thérapie vise à diminuer ou arrêter un comportement problème. L’apprentissage d’un nouveau comportement se fait en agissant sur les conditionnements et les renforcements. Le travail cognitif permet de corriger ou d’assouplir les idées et croyances erronées que se fait l’individu à propos de lui-même, de son avenir et de son environnement. Enfin, la pratique de la relaxation permet une meilleure gestion des émotions et vient compléter les changements cognitifs et comportementaux.